Quels seront vos prochains chantiers ?

« Avant l’hiver, nous allons repeindre les façades de la mairie et de la médiathèque. Puis nous lancerons la vidéosurveillance à la rentrée. »
Vous étiez contre la vidéosurveillance, qu’est-ce-qui vous a fait changer d’avis ?
« Avec des policiers, nous sommes allés à Wimereux et au Portel, où elle est déjà en place. J’ai fini par y venir en voyant que c’était efficace ailleurs. Nous avons un peu de délinquance, et les caméras peuvent permettre de retrouver les auteurs d’incivilités ou de dégradations. Ce sont des dispositifs qui coûtent cher, mais les dégradations régulières aussi coûtent cher. Mais mon objectif, c’est d’abord de sécuriser les gens, d’éviter qu’il y ait un climat d’insécurité à Desvres. »
Où les caméras seront-elles installées ?
« Sur le nouveau parking, près de l’hôtel communautaire, autour de l’église, d’où nous aurons une vue sur le CAJ, place Molinet, et sur la place de la mairie. »

Combien cela va coûter ?

« Aux alentours de 100000 € pour cette première installation. Sachant que les aides de l’État baissent, on s’attend à une subvention de 25 %. Nous voulons un système évolutif qui nous permettra de rajouter des caméras plus tard, sans avoir à changer tout le système. »
Quelles seront vos dépenses les plus importantes après ça ?
« Nous allons devoir rénover l’église en urgence. Des morceaux de plafond sont tombés, elle a tendance à bouger, une partie a déjà été mise en sécurité. Il y a des infiltrations dans la toiture, et souterraines. On a déjà fait une tranche de travaux pour éviter les infiltrations dans les fondations. Les prochains, ce sera la toiture et le plafond. Nous allons aussi faire un appel d’offres à la fin de l’année pour transformer le terrain de foot stabilisé en synthétique au stade Émile-Marchand. Nous avions déjà prévu un budget de 700000 € pour ça. »

L’assainissement aussi va continuer ?

« Dans les jours qui viennent nous allons continuer les travaux d’assainissement. Sur le haut de la rue de la Gare, pour que la communauté de communes puisse raccorder la ZAC au tout à l’égout. Dans l’impasse Beugnet aussi et sur le boulevard Clocheville. Il y aura par la suite encore deux tranches de travaux, et la totalité de la ville sera assainie. Le coût pour chaque tranche est estimé entre 800000 et un million d’euros. On en profite tant qu’il y a encore des aides. »

Avez-vous des projets pour le logement ?

« Oui, en fin d’année, l’ancienne maison Lebeurre, rue Roger-Salengro, sera démolie. Une étude est en cours pour construire 20 logements avec un bailleur social. Il y aurait une liaison douce pour rejoindre le bus, la place du centre associatif du Caraquet et le collège. La restauration de cette maison avait été étudiée, mais on y a trouvé des champignons et elle est frappée d’alignement. Par ailleurs, des logements sont en cours de construction dans la rue Jean-Jaurès et on attend l’aménagement de l’ancienne friche Delassus, rue de la Belle-Croix, c’est un projet privé, avec des parcelles à vendre et du locatif. »

Source : La Voix du Nord